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Données sémantiques, structurées et associées, le choix JSON-LD

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Publié par le , mis à jour le (26129 lectures)

sémantique référencement seo google microformats microdata json-ld

Nous savons bien que dans la multitude d'informations que présentent nos pages Web, certaines sont de première importance et doivent être lisibles et mises en valeur pour les visiteurs en chair et en os mais également pour les machines (robots envoyés par les moteurs de recherche par exemple). Pour ce faire, il avait été conçu un balisage sémantique spécifique : Microformats dans un premier temps, puis Microdata couplés avec HTML5 et les spécifications de Schema.org (voir l'article « Microdata et Schema.org, la sémantique chirurgicale »). Ces nouvelles "empreintes" sémantiques ont été très vite adoptées (voire développées) par les grands acteurs du Web tels que : Google, Yahoo, Bing. Il est donc primordial de ne pas les sous-estimer et d'en faire un usage sans modération notamment pour favoriser le référencement. Or, cette technique présente le désavantage d'ajouter un balisage ou des attributs spécifiques à l'intérieur du contenu des pages, ce qui n'est pas forcément faisable aisément, notamment lorsqu'on utilise un CMS dont le contenu peut être saisi par pléthore d'utilisateurs n'ayant pas forcément le niveau d'expertise suffisant.

logo de JSON-LD

Une nouvelle alternative a vu le jour avec l'avènement du format JSON que nous vous présentions dans l'article « JSON, le stockage léger et pratique de données multitypes » : JSON-LD (JSON pour données associées). Il a la particularité et l'avantage de pouvoir être utilisé hors du contenu des pages (nous verrons cela plus loin) et conserve la légèreté et la simplicité de syntaxe qu'offre JSON. De plus, c'est ce format-là qui est recommandé par Google dans sa rubrique dédiée aux développeurs à des fins d'insertion de données structurées (comprendre le fonctionnement des données structurées dans Google Developpers).

JSON-LD : simplicité, adaptabilité

La dernière spécification de ce format, reconnue par le W3C, standardisée donc, précise en introduction la définition suivante :

JSON is a useful data serialization and messaging format. This specification defines JSON-LD, a JSON-based format to serialize Linked Data. The syntax is designed to easily integrate into deployed systems that already use JSON, and provides a smooth upgrade path from JSON to JSON-LD. It is primarily intended to be a way to use Linked Data in Web-based programming environments, to build interoperable Web services, and to store Linked Data in JSON-based storage engines.

Ce qui pourrait être traduit de la manière suivante :

JSON est un format de linéarisation de données et de messagerie fort utile. Cette spécification définie JSON-LD, un format basé sur celui de JSON pour linéariser des données associées. La syntaxe est conçue pour s'intégrer aisément aux systèmes déployés utilisant déjà JSON et fournit une mise à niveau adaptée pour passer de JSON à JSON-LD. Elle est principalement prévue pour l'utilisation des données associées dans des environnements de programmation Web, afin de créer des services Web interopérables et de stocker des données associées dans des bases de données spécifiques à JSON.

En résumé donc, JSON-LD est une adaptation de JSON qui permet de servir des données associées (utilisant un vocabulaire défini par avance) et structurées sur le Web, de la manière suivante :

‹script type="application/ld+json"›
{
    "@context": "http://schema.org",
    "@type": "Organization",
    "name": "Alsacreations",
    "contactPoint": {
        "@type": "ContactPoint",
        "url": "https://alsacreations.com",
        "email": "_____@_____.com",
        "contactType": "technical support",
        "contactOption": "TollFree"
    }
}
‹/script›
Tester le code

Quelques commentaires au sujet de l'exemple ci-dessus qui propose ici l'identification sommaire d'une organisation :

  • L'objet définissant les données structurées est situé dans une balise HTML ‹script›, quoi de plus normal, puisque JSON-LD est un objet JavaScript ! Cependant, l'attribut type de cette balise diffère un peu de ce que l'on a l'habitude de voir  (application/ld+json) mais cela reste tout à fait compréhensible.
  • S'agissant de l'objet JSON (code entre les parenthèses racines), on a bien la syntaxe habituelle, c'est à dire une liste de paires clé/valeur (sous la forme "clé":"valeur") séparées par des virgules. Quelques spécificités tout de même :
    • Des clés commençant par @ qui vont indiquer l'association :
      • @context permet d'indiquer le "vocabulaire" utilisé. Nous n'utiliserons dans cet article que celui de Schema.org.
      • @type représente le type de propriété racine qui est défini. L'arborescence de ces types se trouve sur le site de Schema.org. Chaque élément de cette liste est un type de propriété qui pourra être défini par des sous-propriétés et ainsi de suite. Le type hiérarchiquement le plus élevé (racine donc) dans notre exemple est Organization.
    • Des clés dont la valeur est un objet (ou un tableau, nous le verrons plus tard). Dans notre exemple, contactPoint est un objet composé de quatre éléments, le premier indiquant la propriété racine, et les trois autres définissant le courriel, ce à quoi ce courriel va servir (aide technique, commerciale,…) et la gratuité du service. Il est possible de définir plusieurs contacts ainsi, simplement en ajoutant d'autres objets du même type (attention, la valeur de contactPoint sera dans ce cas défini comme un tableau composé d'objets et donc délimité par des crochets). Exemple :
      ‹script type="application/ld+json"›
      {
          "@context": "http://schema.org",
          "@type": "Organization",
          "name": "Alsacreations",
          "contactPoint": [
              {
              "@type": "ContactPoint",
              "url": "https://alsacreations.com",
              "email": "_____@_____.com",
              "contactType": "technical support",
              "contactOption": "TollFree"
              },
              {
              "@type": "ContactPoint",
              "url": "https://alsacreations.fr",
              "email": "_____@_____.fr",
              "telephone": "+33 954965050",
              "contactType": "customer support"
              }
          ]
      }
      ‹/script›
      Tester le code

      Sachez également que les valeurs possibles pour les différentes clés sont indiquées sur Schema.org mais elles peuvent être imposées par Google afin d'être reconnues. En effet, la valeur pour contactType devrait pouvoir être n'importe quel texte d'après la spécification Schema.org, mais pour pouvoir être comprise par les robots de Google, il faudra qu'elle corresponde à une des valeurs suivantes : customer support, technical support, billing support, bill payment, sales, reservations, credit card support, emergency, baggage tracking, roadside assistance, package tracking. De même pour contactOption, seules deux valeurs sont prises en compte pour le moment : TollFree, HearingImpairedSupported.

Cette dernière remarque à propos des contraintes imposées par Google nous fait naturellement nous poser la question suivante : comment être sûr que la syntaxe des données servies sera bien interprétée par les GoogleBots ? Fort heureusement, un outil mis à disposition par l'entreprise de la Silicon Valley vous permettra de vérifier cela, il se nomme Outil de test des données structurées. Voici ce à quoi ressemble la validation du code ci-dessus :

Outil de validation des données structuréesCette validation est soumise à des règles définies dans la documentation de référence des données structurées. Outre l'obligation d'utiliser certaines valeurs pour quelques types, on y définit des propriétés obligatoires et d'autres recommandées ou facultatives. Nous vous conseillons donc de partir de ces références pour créer vos propres données sémantiques associées.

Dernier point à traiter : où placer le script ? Google préconise de le placer dans la section ‹head›, mais rien ne vous empêche de l'insérer dans le ‹body› à l'endroit que vous souhaitez. Vous comprendrez aisément que, dans ces conditions, l'ajout des données sémantiques sera simplifié, puisqu'elles seront regroupées à un même endroit et pourront être générées automatiquement plus aisément (nous verrons un exemple ultérieurement).

Exemples d'affichage riches dans une recherche Google

Mettons à présent les mains dans le cambouis et passons à l'élaboration du balisage de différents types de ressources en respectant les lignes de conduites du célèbre moteur de recherche. Cela nous permettra notamment de favoriser l'affichage dit "riche" dans ses résultats de recherche ce qui représente une plus-value non-négligeable notamment pour la visibilité de vos articles.

Balisage d'un article

Les propriétés

Il faut tout d'abord savoir que le format recommandé par Google pour prétendre à un "affichage riche" d'un article est l'AMP, veuillez vous rendre à la section AMP du guide pour de plus amples informations à ce sujet. Mais il est également possible de partir sur une solution non-AMP (c'est ce que nous allons nous attacher à faire ici). Voici les éléments recommandés pour les propriétés Article, NewsArticle et BlogPosting (toutes les trois sont prises en charge) :

Propriétés recommandées Description
dateModified La date et l'horaire de dernière modification au format ISO 8601.
"dateModified": "2019-01-20T20:00"                                          
datePublished La date et l'horaire de publication au format ISO 8601.
"datePublished": "2019-01-20T10:00"        
headline Le titre de l'article (ne devrait pas dépasser 110 caractères)
image Plusieurs occurrences de ImageObject ou URL. Il faudra respecter les préconisations suivantes :
  • Les images devront avoir une largeur minimum de 696px.
  • Elles devront se trouver sur la page Web associée sous forme de balise ‹img›.
  • Chaque page devra comporter au moins une image. Le choix d'affichage sera fait en fonction du ratio et de la résolution (définition)
  • Trois formats d'image sont pris en charge : .jpg, .png, .gif.
  • Afin d'améliorer les résultats, fournir plusieurs images à haute résolution (minimum : 300 000px) dont les ratios sont les suivants : 16x9, 4x3 et 1x1. Exemple :
    {
        "@context": "https://schema.org",
        "@type": "NewsArticle",
        "image": [
            "https://exemple.fr/img/photo-1x1.jpg",
            "https://exemple.fr/img/photo-4x3.jpg",
            "https://exemple.fr/img/photo-16x9.jpg"
        ]
    }

Évidemment, vous pouvez ajouter d'autres propriétés à votre balisage, même si elles ne seront pas prises en compte forcément par Google. Concrètement, voici le code qui pourrait définir l'article que vous êtes en train de lire :

‹script type="application/ld+json"›
{
    "@context": "https://schema.org",
    "@type": "Article",
    "mainEntityOfPage": {
    "@type": "WebPage",
    "@id": "https://www.alsacreations.com/article/lire/1780-donnees-semantiques-structurees-associ%C3%A9es-le-choix-JSON-LD.html"
    },
    "headline": "Données sémantiques, structurées et associées, le choix JSON-LD",
    "image": "https://www.alsacreations.com/xmedia/doc/original/validation_json-ld.png",
    "datePublished": "2019-02-06T08:00:00+08:00",
    "dateModified": "2019-02-08T09:20:00+08:00",
    "author": {
       "@type": "Person",
       "name": "Jojaba"
    },
    "publisher": {
       "@type": "Organization",
       "name": "Alsacreations",
       "url": "https://www.alsacreations.com",
       "logo": {
          "@type": "ImageObject",
          "url": "https://cdn.alsacreations.net/android-chrome-192x192.png"
       }
    },
    "keywords":"sémantique, référencement, seo, google, microformats, microdata, json-ld"
}
‹/script›
Tester le code

Vous constaterez que seule une image a été intégrée à ce balisage (alors qu'il est préconisé d'en fournir 3 de différents ratios), cela n'empêchera pas Google de l'utiliser si votre article se retrouve dans les résultats de recherche.

La génération automatique de balisage dans un CMS - exemple de WordPress

Afin d'automatiser la génération de ce balisage, nous pouvons à présent utiliser les fonctions mises à disposition par un gestionnaire de contenu tel que WordPress.

Les données dont nous avons besoins pour un article sont :

  1. l'url de la page de l'article,
  2. le titre de l'article,
  3. une image pertinente au sujet de l'article,
  4. la date de publication au bon format,
  5. la date de modification au bon format,
  6. l'auteur,
  7. les mots clés.

Nous pouvons retrouver toutes ces informations en ajoutant le code suivant dans le gabarit dédié à l'affichage d'un article (typiquement, dans WordPress, content.php, n'oubliez pas que les fonctions utilisées ci-dessous doivent l'être dans la Boucle) :

<?php
$art_url = get_permalink(); // 1
$art_title = get_the_title(); // 2 (on pourrait vérifier si le titre comporte plus de 110 caractères et le tronquer)
$art_img = (has_post_thumbnail()) ? get_the_post_thumbnail_url(get_the_ID(),'full') : false; // 3
$art_pub_date = get_the_date('c'); // 4 ("c" est le paramètre qui affiche le résultat au format ISO 8601 à partir de php5)
$art_modif_date = get_the_modified_date('c'); // 5
$art_author = get_the_author(); // 6
$art_keywords = (get_the_tags()) ? implode(",", get_the_tags()) : false; // 7
?>
<script type="application/ld+json">
{
    "@context": "https://schema.org",
    "@type": "Article",
    "mainEntityOfPage": {
        "@type": "WebPage",
        "@id": "<?php echo $art_url; ?>"
    },
    "headline": "<?php echo $art_title; ?>",
    <?php if ($art_img): ?>
    "image": "<?php echo $art_img; ?>",
    <?php endif; ?>
    "datePublished": "<?php echo $art_pub_date; ?>",
    "dateModified": "<?php echo $art_modif_date; ?>",
    "author": {
        "@type": "Person",
        "name": "<?php echo $art_author; ?>"
    },
    <?php if ($art_keywords): ?>
    "keywords":"<?php echo $art_keywords ?>"
    <?php endif; ?>
}
</script>

Là encore, une seule image de référence définie (au lieu des trois aux trois ratios demandés). Cela ne posera pas de problème tant que l'image sera suffisamment grande et qu'elle ait une définition convenable. Cependant, il faudra s'assurer que cette image est bien affichée dans le contenu de l'article (ce n'est pas forcément le cas).

Il existe d'ores et déjà des plugins de WordPress permettant d'ajouter le balisage JSON-LD, ils n'ont pas été testés pour les besoins de cet article, mais peuvent représenter un gain de temps appréciable. N'hésitez pas à faire des commentaires à ce sujet si vous souhaitez faire un retour d'expérience.

En outre, nous vous avons proposé ici une génération côté serveur (en php), mais il serait tout à fait possible de le faire côté client en utilisant JavaScript et en parcourant le dom afin de retrouver les éléments nécessaires et les ajouter dans le script de manière dynamique.

Fil d'ariane

Elément assez important également pour le référencement. Voici un balisage factice.


‹script type="application/ld+json"›
{
    "@context": "https://schema.org",
    "@type": "BreadcrumbList",
    "itemListElement": [{
    "@type": "ListItem",
    "position": 1,
    "name": "Outils Web",
    "item": "https://exemple.com/outils-web"
    },{
    "@type": "ListItem",
    "position": 2,
    "name": "Vidéos",
    "item": "https://exemple.com/outils-web/videos"
    },{
    "@type": "ListItem",
    "position": 3,
    "name": "Lecteurs disponibles",
    "item": "https://exemple.com/outils-web/videos/lecteurs-disponibles.html"
    }]
}
‹/script›
Tester le code

Balisage d'événements

Quelques recommandations préalables avant l'énumération des propriétés :

  • Le type Event est la base de confection du balisage.
  • Chaque évènement doit être défini par une url unique.
  • Chaque évènement devra comporter un titre, une date de début et une localisation.
  • Eviter de baliser des non-évènements en évènenents.
  • Marquer les évènements se déroulant sur plusieurs jours convenablement :
    • Indiquer le début et la fin de l'évènement.
    • S'il y a plusieurs manifestations durant l'évènement, les définir chacune comme étant un évènement à part entière.

Les propriétés à utiliser :

Propriétés obligatoires Description
location L'emplacement au format Place. Exemple :
"location": {
    "@type": "Place",
    "name": "Bureaux d'Alsacreations"
}                   
location.address L'adresse détaillée :
"address": {
    "@type": "PostalAddress",
    "streetAddress": "10 Place du Temple Neuf",
    "addressLocality": "Strasbourg",
    "postalCode": "67000",
    "addressCountry": "FR"
}                  

Bonnes pratiques :

  • Si l'évènement a lieu dans plusieurs rues ou emplacements, définir l'emplacement de départ et indiquer davantage d'informations dans la propriété description.
  • Si aucun lieu n'est défini précisément, utiliser le nom de ville ou l'emplacement le plus représentatif.
  • Si l'évènement à lieu à différents endroits, créer un évènement pour chaque emplacement.
name Le titre de l'évènement. Par exemple :
"name": "Alsacreations : KiwiParty 2019"

Bonnes pratiques :

  • N'indiquer qu'un seul aspect de l'évènement.
  • Ne pas ajouter de promotions, de publicité, de prix.
startDate La date et l'horaire au format ISO 8601.
"startDate": "2019-03-21T08:00"
Si vous ne connaissez pas l'horaire, ne pas l'ajouter.
"startDate": "2019-03-21"  
Propriétés recommandées Description
description Décrire le plus précisément l'évènement. Google n'affichera qu'une partie de cette description.
endDate Voir startDate.
image Plusieurs occurrences de ImageObject ou URL. Il faudra respecter les préconisations suivantes :
  • Les images devront avoir une largeur minimum de 720px.
  • Elles devront se trouver sur la page Web associée sous forme de balise ‹img›.
  • Chaque page devra comporter au moins une image. Le choix d'affichage sera fait en fonction du ratio et de la résolution (définition)
  • Trois formats d'image sont pris en charge : .jpg, .png, .gif.
  • Afin d'améliorer les résultats, fournir plusieurs images à haute résolution (minimum : 500 000px) dont les ratios sont les suivants : 16x9, 4x3 et 1x1. Exemple :
    {
       "image": [
       "https://exemple.fr/img/photo-1x1.jpg",
       "https://exemple.fr/img/photo-4x3.jpg",
       "https://exemple.fr/img/photo-16x9.jpg"
     ]
    }  
offers

Basé sur Offer. Une offre donnant accès à des droits ou fournissant un service (exemple : achat de billets).

"offers": {
    "@type": "Offer",
    "availability": "https://schema.org/InStock",
    "price": "39",
    "priceCurrency": "EUR",
    "validFrom": "2019-01-20T16:20-08:00"
    "url": "https://www.exemple.com/offre/vente-de-billets"
}                     
  • availability indique la disponibilité des billets. 3 possibilités :
    • InStock : disponibles.
    • SoldOut : plus disponibles.
    • PreOrder : pré-commande.
  • price : le premier prix (le billet le moins cher).
  • priceCurrency est défini par le format de devise ISO 4217.
  • ValidFrom : à partir de quand peut-on acheter les billets ?
  • L'url indique l'emplacement de la page sur laquelle on peut acheter les billets, elle doit être accessible par un lien présent sur la page de l'évènement.
performer Basé sur PerformingGroup ou Person. Est considéré comme "PerformingGroup", un groupe, un orchestre, un cirque,…
"performer": {
    "@type": "PerformingGroup",
    "name": "Orchestre Philharmonique de Strasbourg"
}                      

Exemple de balisage d'un évènement, la KiwiParty 2018 (données de balisage tirées de cette page Web) :

‹script type="application/ld+json"›
{
    "@context": "https://schema.org",
    "@type": "Event",
    "name": "Alsacreations: KiwiParty 2018",
    "url": "http://2018.kiwiparty.fr/",
    "startDate": "2018-06-15T08:45",
    "location": {
      "@type": "Place",
      "name": "Télécom Physique Strasbourg",
      "address": {
        "@type": "PostalAddress",
        "streetAddress": "Pôle API - 300 Bd Sébastien Brant",
        "addressLocality": "Illkirch Graffenstaden",
        "postalCode": "67400",
        "addressCountry": "FR"
      }
    },
    "image":"http://2018.kiwiparty.fr/assets/img/photo.jpg",
    "description": "La conférence Web d'une journée dédiée à la qualité, au design, à la performance et à l'accessibilité du Web.",
    "endDate": "2018-06-15T19:00",
    "offers": {
        "@type": "Offer",
        "availability": "https://schema.org/InStock",
        "url": "https://ti.to/alsacreations/kiwiparty-2018",
        "price": "0",
        "priceCurrency": "EU",
        "validFrom": "2018-06-01T08:00"
      },
    "performer": [
        {
        "@type": "PerformingGroup",
        "name": "Alsacreations",
        "url": "https://alsacreations.fr"
        },
        {
        "@type": "PerformingGroup",
        "name": "Wdstr",
        "url": "http://wdstr.fr/"
        }
    ]
}
‹/script›    
    
Tester le code

Petits commentaires :

  • Là encore, une seule image associée à cet évènement au lieu des 3 nécessaires.
  • La propriété Offers est réclamée par le validateur Google (avertissements si elle manque), mais n'est pas obligatoire. Voici la signification des différentes sous-propriétés dans cet exemple :
    1. Il reste des places.
    2. L'url est l'adresse de la page d'inscription.
    3. C'est gratuit.
    4. La devise utilisée est l'Euro.
    5. Le début des inscriptions est fixé au 1er juin à 8H00.
  • Concernant la propriété performer, nous aurions pu ajouter tous les intervenants de la KiwiParty sous forme de @Person.

Conclusion

Bien d'autres propriétés sont prises en charge, il suffit de se rendre sur la page de références des données structurées proposée sur Google Developers pour en prendre connaissance. Nous sommes hélas dépendant du géant de la recherche mais c'est également grâce à lui que les choses progressent dans le domaine du Web, il est donc important de se conformer à ses directives.

Voici les ressources qui ont été utilisées pour confectionner cet article :

Commentaires

Bonjour,

Sans être méchant, le problème avec ce genre d'article, c'est qu'il semble écrit à l'attention de certains métiers du web inconnus des développeurs freelance et autres "webmestres". Il semble réservé à certains initiés, capables grâce à des notions élémentaires d'accéder aux tenants et aboutissants ; sauf que pour le reste du monde, des questions se posent telles que "quelle est l'utilité d'une telle balise <script> contenant un tel procédé d'inclusion de JSON" ? Parler de sémantique n'apporte rien, car le HTML à la base implique cette notion. Parler de microformat n'éclaire pas plus. On ne voit donc pas de quoi on parle ni ce qui est apporté, et dans quel paradigme.

En revanche, ce qui aurait pu être intéressant (et je le suppute) c'est de préciser qu'au fond le but de l'article est de parler de SEO, et que dans ce registre, les vieilles balises méta ou autres procédés actuels pourraient être remplacés par des déclarations de type JSON. De même, ce qui aurait été intéressant, c'est de donner des exemples d'utilités pratiques de telles inclusions dans l'élaboration du HTML ou XML ou autre langage utilisé pour le rendu d'une page si tant est qu'il puisse y avoir une telle utilisation. Car sinon, à quoi peut bien servir tout ce code ajouté ? Au SEO seulement ? Alors pourquoi l'article est-il tagué "Javascript" ? Pourquoi parle-t-on de robots Google, et pourquoi insinuer que les algorithmes seraient inefficaces à lire le HTML et à en extraire des données ?

Dans quel cadre ces données peuvent-elles être restructurées, sous quelle forme, et en quoi la facilitation par du JSON et des options telles que "auteur", "date", "lien", peut-elle être utile ? Y aurait-il au final une possible extraction de ces données, mise en forme, et donc besoin d'une standardisation à la source ?

Vous voyez, en terme de lisibilité, il y a encore des choses à faire...

Bonjour,

J'ai le cas d'un produit qui, existe en plusieurs versions.

Par exemple un ruban de soie, 10 longueurs, 10 couleurs, donc 100 versions du même produit.

Une seule page Web avec une liste de 100 références et 100 prix.

Comment traiter cette page avec schema.org ?

Product, BreadcrumbList, ou autre ?

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