La principale lacune de CSS est… sa simplicité : à trop vouloir en faire un langage intuitif et facile à interpréter, il en devient répétitif, fastidieux et parfois réducteur.
Less est ce que l'on appelle un "Préprocesseur CSS", basé sur le langage JavaScript et peut s’apparenter à une extension du langage CSS dans le but de lui apporter les fonctionnalités qui lui manquent parfois cruellement, telles que la notion de variables, les opérations de calculs dynamiques, la factorisation de parties de code ou encore les imbrications de sélecteurs.
Dans sa version de base, le code Less génère des fichiers CSS après avoir été interprété et compilé via un serveur en Ruby, mais il existe une version exploitable via PHP (http://leafo.net/lessphp/).
Il s’agit d’un projet jeune issu de groupes de travail de développeurs, c’est pourquoi il demeure encore quelque peu ardu à mettre en oeuvre et nécessite un minimum de connaissances en langages et administration de serveur.
Toutefois, avec un peu de pratique, on en vient à se demander pourquoi un langage tel que CSS ne propose pas encore un mode d’emploi aussi logique et productif que celui de la surcouche Less.
Commentaires
Salut, il y a une petite coquille
En fait, LESS est basé sur le langage Javascript. C'est SASS qui est basé sur Ruby.
De mémoire, Daniel Glazman expliquait à Paris-web 2010 qu'à plus ou moins long terme, CSS permettra de faire en natif ce que les pré-processeurs permettent. ;)
Effectivement, LESS = JS, SASS = Ruby... sinon je m'en sers au quotidien c'est un vrai bonheur ! Les mixins c'est d'la bombe bébé !
J'ai essayé Less il y a quelques temps et en fait je n'ai pas été convaincu. De mon côté je préfère Compass de loin. Pourquoi ? possibilité de créer des boucles, possibilité de créer des sprites à la volée, déboggueur intuitif, etc.
car il faut toujours qu'un troll s'en mêle, on va dire que tous ces preprocesseurs ne valent strictement rien quand on a trouvé des outils d'édition pour écrire du css plus vite que la lumière.
"Il s’agit d’un projet jeune issu de groupes de travail de développeurs, c’est pourquoi il demeure encore quelque peu ardu à mettre en oeuvre et nécessite un minimum de connaissances en langages et administration de serveur."
Pas tout à fait d'accord avec la formulation. Less propose 3 modes d'utilisation au choix :
- mode client : en écrivant une feuille de style au format less et en intégrant le fichier less.js à la page HTML, auquel cas, le navigateur client fait la transformation less->css (aucunement besoin de connaissances en administration serveur pour cela)
- mode serveur : sur un serveur Node.js, le pré-processeur less est directement chargé et donc en insérant directement une feuille de style au format less, plus besoin de charger le ficher javascript. Dans ce cas, c'est le serveur Node.js qui retourne un rendu au navigateur (comme un pré-processeur php que l'on installe sur un apache par exemple)
- mode ligne de commande : le développeur compile son fichier .less en feuille de style .css qu'il pourra lier simplement à son fichier html.
Seul le mode serveur demande des compétences plus avancées que les deux autres modes. Mais étant donné que l'utilisation d'un serveur Node.js est de nos jours réservé à une population de développeurs avancés, je ne vois pas ce qu'il y a d'ardu à utiliser Less.
A savoir que LESS (ou SASS ou Stylus) utilisé conjointement avec Codekit pour Mac ( http://incident57.com/codekit/ ), c'est très... très pratique.
Pour compiler le code LESS sur la machine du webmestre : http://creapage.net/opensource/2012-lessnow/ ...